Episode 13 – Le sommeil, partie 2

Comme promis, cet épisode fait suite à l’épisode 12 dans lequel j’abordais le thème du sommeil. C’est un thème qui est tellement large qu’il faut bien deux épisodes pour couvrir le sujet, et encore ! Si vous n’avez pas écouté l’épisode 12, je vous conseille de le faire avant celui-ci. 

Où dormir ?

Je vais maintenant aborder la question épineuse de « où dormir ? ». Question épineuse car je trouve qu’on met beaucoup de pression sur les parents, notamment sur les jeunes parents à ce propos. 

Est-ce que c’est normal qu’un enfant dorme dans la chambre de ses parents, voire dans leur lit ? Ou est-ce qu’il est plus normal de le faire dormir dans sa chambre, dans son lit, dès le début ? 

Qu’est-ce qui va avoir le plus de conséquences néfastes sur l’enfant et sur ses parents ?

C’est un sujet un peu sensible pour moi car mes enfants ont dormi jusqu’à 4 mois et 6 mois dans ma chambre, chambre que je partageais avec mon conjoint. Plutôt dans leur lit mais j’ai aussi fait du cododo. Et mon entourage était fortement réprobateur. 

Et il y a aussi la recommandation qui est inscrite dans le carnet de santé qu’on nous remet avant de sortir de la maternité avec notre nouveau-né, selon laquelle il est préférable de faire dormir le nourrisson dans la chambre des parents pendant les 6 premiers mois pour éviter la mort inattendue du nourrisson (qui s’appelait, jusqu’à il y a peu, la mort subite du nourrisson). Alors, en lisant ça, on est vachement flippé. Si je ne fais pas dormir mon bébé dans ma chambre, il a plus de risque de mourir de façon inattendue. Bon, c’est hyper anxiogène. En tout cas, ça l’a été pour moi. 

Alors outre cette recommandation médicale, les arguments qui reviennent sont que :

  • La place de l’enfant n’est pas dans la chambre des parents et encore moins dans le lit des parents, notamment car le lit des parents est le lieu des relations sexuelles. 
  • Il faut que l’enfant prenne tout de suite de « bonnes » habitudes à dormir dans sa chambre. Je mets le terme bonnes entre guillemets car ce qui est bon est un terme subjectif. Quelque chose qui est bon pour moi ne l’est pas forcément pour vous. 
  • Il y a aussi le fait que l’enfant va être moins mature car sans arrêt rattaché à ses parents… 
  • Il y a le fait que le cododo est dangereux, qu’on peut écraser son enfant pendant son sommeil. Cela a été scientifiquement prouvé. C’est un risque avéré pour les bébés, beaucoup moins pour les enfants plus grands. 

A l’inverse, il y a des arguments pour le fait de faire dormir son enfant dans sa chambre : 

  • Pour faire une séparation moins brutale que si l’enfant est tout de suite placé dans sa chambre, loin de ses parents et plus particulièrement loin de sa mère puisque c’est elle qui l’a porté pendant 9 mois. Tout à coup, il sort du ventre, passe trois jours à la maternité avec sa mère et si tout de suite après hop, à la guerre comme à la guerre, séparé pendant toute une nuit !
  • Il y a le côté pratique pour nourrir l’enfant la nuit, surtout si la maman donne le sein. Le réveil pour la maman est beaucoup plus faible si on a juste à sortir son enfant du lit le mettre au sein et ensuite le remettre dans son lit. Pour le bébé aussi, je crois que s’il ne se réveille pas totalement, s’il n’y a pas trop de lumière, s’il reste à peu près au même endroit, il est moins éveillé et c’est un très bon apprentissage de « la nuit on dort ! ».
  • Il y a aussi l’argument d’éviter la mort inattendue du nourrisson comme déjà évoqué un peu plus tôt.
  • Parfois, il est juste impossible de faire autrement car le logement dans lequel la famille vit n’a pas assez de chambres.
  • Parfois, c’est juste parce qu’on a envie, on se sent plus à l’aise comme ça, et c’est ok !

Le fait de faire dormir les enfants dans des chambres séparées des parents et des autres enfants de la famille est une habitude récente et adoptée par les sociétés occidentales. En France, c’était une pratique courante jusqu’aux années 1950.

Je vous disais au tout début que c’était un sujet sensible pour moi car j’ai beaucoup souffert du regard des autres sur ce point-là. 

Car soyons honnête, en vrai, on fait un peu comme on peut. J’ai cette phrase en tête, je ne sais pas trop d’où elle vient qui est « avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants ». Et, les gens qui me faisaient des reproches ne vivaient pas au quotidien avec ce nouveau-né qui ne dormait pas bien, puisque c’est un nouveau-né et qui m’épuise. Donc quand on est en mode survie, on fait les choses qui doivent être faites au moment où elles doivent être faites. 

J’ai beaucoup culpabilisé jusqu’à ce que ma précieuse amie qui est pédiatre en PMI, que j’ai connue je crois quand mon fils avait trois ans, me dise « tu sais Juliette, il y a plus de la moitié du monde qui dort avec ses enfants jusqu’à un âge avancé. Pour certaines personnes ayant certaines croyances, laisser dormir l’enfant dans une autre pièce que celle des parents est une hérésie car les esprits vont venir pendant la nuit voler l’âme de l’enfant ». Et elle a ajouté « et il n’y a pas plus de la moitié des personnes du monde qui est immature, idiote, et sans cesse accrochée à ses parents ». 

Et pouf, toute ma culpabilité est partie d’un coup. Je ne m’étais bizarrement jamais posé la question de savoir comment ça se passait ailleurs dans le monde (je me suis beaucoup intéressée à cette question depuis et je ferai un épisode dessus). En effet, l’enfant dort près des parents dans les sociétés africaines et asiatiques. 

Donc, tout ça pour vous dire que je ne pense pas qu’il y ait UNE solution (comme d’habitude dans la boîte à outils des parents me direz-vous). Il faut une solution qui vous convienne. 

Lorsque mes enfants sont nés, je les ai allaités en leur donnant le sein (je précise qu’allaiter un enfant est l’action de donner du lait, donc tous les parents du monde entier allaitent leur enfant, ça ne veut pas dire seulement donner le sein). Je n’avais pas envie de me lever, de prendre mon enfant dans son lit, retourner dans le mien, car je n’avais pas investi dans un beau fauteuil comme on voit dans les magazines, lui donner le sein, lui faire faire son rot, me relever, le remettre dans son lit en priant pour qu’il s’endorme tout de suite et retourner enfin dans mon lit. Je trouvais que tout ça engendrait trop de fatigue pour moi et que mon enfant avait surtout besoin d’une maman aussi en forme que possible. 

J’avais donc un lit cododo à côté de mon lit et il dormait dedans en début de nuit, et après, c’était freestyle. Soit, il dormait sur moi après la tétée, soit il dormait à côté de moi. Je faisais attention à ce qu’il ne tombe pas ou qu’il n’aille pas trop vers mon conjoint grâce au coussin d’allaitement. Et cette solution nous a très bien convenu à tous les trois. Je vous parle de la solution que j’ai éprouvée car elle regroupe tout ce dont on a parlé avant, sauf le dodo dans sa chambre. Même pour la sieste, mon fils dormait sur moi (je n’en avais qu’un) ou dans son transat, jamais très loin de moi. Ce n’est qu’à 4 mois qu’il a commencé à investir son lit et ça a plutôt bien marché pour les 3 mois suivants. C’est après que ça s’est corsé. 

J’ai fait pareil avec ma fille sauf que je l’ai gardée la nuit dans notre chambre jusqu’à 6 mois alors qu’elle faisait ses nuits, justement pour récupérer un peu plus et parce qu’il y avait une autre raison pour nous d’avoir nos nuits perturbées donc nous n’avons pas voulu faire tout d’un coup. Et plus particulièrement, je n’ai pas voulu car je suis celle qui se lève plus. J’ai le sommeil plus léger que mon conjoint donc en général c’est plutôt moi qui me lève la nuit. Ça c’est un autre débat mais je pense que c’est le parent qui a le plus de chance ou de risques de se lever la nuit qui devrait avoir le dernier mot. 

Pour conclure ce point sur l’endroit où devrait dormir l’enfant, je résumerais en disant qu’il dort où vous avez envie qu’il dorme. Si vous avez envie que votre enfant dorme près de vous, pour des raisons purement pratiques ou émotionnelles, laissez-le dormir près de vous. 

Si vous préférez qu’il dorme tout de suite dans sa chambre, et donc loin de vous, faites-le. 

Je pense que l’enfant sera à l’aise peu importe où il dort du moment que ses parents sont en accord avec l’endroit où il dort. 

Un enfant ne va jamais dormir éternellement dans le lit de ses parents. 

Il ne va pas être immature émotionnellement s’il dort proche de ses parents. 

Il ne va pas se sentir abandonné s’il dort dans sa chambre, loin de ses parents. 

Le fait est qu’il n’y a pas de preuve scientifique sur ce sujet. Les études vont tantôt dans un sens tantôt dans l’autre. 

Si, comme moi, vous êtes assez culpabilisé.e par les avis des uns et des autres, rappelez-vous que le seul avis qui compte est le vôtre et celui de votre coparent. Je vais consacrer l’épisode 14 au regard des autres.

Focus sur le sommeil du nourrisson

Il faut savoir que lors de l’accouchement, le bébé dort. Il ne se réveille que lors des contractions les plus fortes et de l’expulsion. Mais, pendant tout le travail en amont, il dort. 

Le bébé naît avec une horloge biologique mais, d’une part elle n’est pas encore bien ajustée, bien rythmée, d’autre part, le nourrisson a une pression homéostatique faible et enfin, il y a un autre besoin fondamental qui est celui de se nourrir qui domine celui de dormir. 

Dans la plupart des cas, c’est à partir de 4 mois que le nourrisson est capable de ne pas manger pendant plusieurs heures (on va dire 6h). Et c’est à partir du moment où il n’a plus besoin de manger qu’il est capable de faire ses nuits. Bien sûr, c’est une moyenne et il y a des enfants qui font leurs nuits à 1 mois et d’autres à 1 an voire plus tard. Il y a tellement d’autres facteurs que la faim ou plutôt l’absence de faim pour faire une nuit complète. 

Les phases de sommeil diffèrent également des enfants plus âgés et des adultes :

  • Il y a le sommeil calme pendant lequel le nourrisson est quasiment immobile. Les yeux fermés ne bougent pas et sa respiration est calme et régulière. 
  • Ensuite, il y a le sommeil agité pendant lequel les yeux bougent rapidement et il peut avoir des mouvements corporels. Sa respiration s’accélère et il a des expressions sur le visage. 
  • Ensuite vient la veille calme, mais elle est très rare. C’est une phase pendant laquelle le nourrisson est éveillé, il regarde autour de lui, il est attentif à son environnement mais reste calme. 
  • Et enfin, il y a la veille agitée. Comme son nom l’indique, le bébé bouge, il peut pleurer. Mais, il n’est pas conscient de ce qui l’entoure. 

Chez un nouveau-né à terme, qui dort donc entre 14h à 17h par jour, le sommeil va se répartir tout au long de la journée par période de 3/4h. Il n’y a pas de distinction entre le jour et la nuit à cet âge. Le nouveau-né s’endort en sommeil agité et il occupe 50 à 60% du temps de sommeil. Ensuite, il passe en sommeil calme, qui représente 30% du temps de sommeil. Et il y a une phase de sommeil indéterminé. C’est une phase que l’on connait mal qui est entre le sommeil agité et calme. 

Tout cela forme un cycle de 50 à 60 minutes.
Progressivement, le sommeil du nourrisson va s’organiser entre trois siestes de jour (une le matin, une l’après-midi et une en soirée) et une nuit. Tous les bébés tendent à dormir plus la nuit, c’est l’horloge biologique qui veut ça. C’est une certitude. L’incertitude réside dans le temps qu’il faut pour que l’horloge biologique s’ajuste. Mais ne perdez pas espoir, elle s’ajustera !

A partir de 6 mois et jusqu’à 1 an, le temps total de sommeil diminue (entre 13h et 14h) et donc la sieste de fin d’après-midi disparait. La nuit dure 12h. Il fait le tour du cadran et c’est un soulagement pour les parents. Mais, rappelez-vous, toutes les informations que je vous donne sont des moyennes. Tous les enfants ne font pas ça. Mon fils n’a jamais dormi 12h d’affilée !

Les cycles de sommeil s’allongent jusqu’à 70 minutes. 

Le sommeil paradoxal disparait pendant les siestes et il atteint un temps identique à celui des adultes au cours de la nuit : environ 20 %. 

Le sommeil indéterminé diminue. Et les sommeils lents profond et léger augmentent. 

La sieste du matin disparait vers 18 mois et il ne reste plus que la sieste de l’après-midi. 

La durée d’un cycle de sommeil s’allonge au cours de la deuxième année et atteint, entre 3 et 4 ans, la même durée que les adultes. Et peu à peu, les cycles du sommeil s’organisent comme ceux de l’adulte. 

Pourquoi rêve-t-on ? A quoi servent les rêves ? 

On passe 25% du temps de sommeil à rêver. On en fait entre trois à six par nuit, selon la longueur de chacun. 

On ne s’en souvient pas toujours et si on s’en souvient, les souvenirs s’estompent rapidement. 

On rêve pendant tous les cycles du sommeil mais les rêves les plus longs et les plus complexes arrivent en fin de nuit. C’est ainsi qu’on fait des cauchemars en fin de nuit. 

Les rêves ont toujours fasciné les hommes et ils ont toujours voulu les comprendre. Dans l’antiquité, on disait que c’était un message des dieux. Pour les psychanalystes, c’est un désir refoulé. Et pour les cliniciens du sommeil, la signification des rêves ne vaut pas la peine d’être étudié.

Les rêves restent bien mystérieux. Il y a plusieurs théories qui expliquent à quoi servent les rêves :

  • les rêves reflètent les préoccupations du moment et les expériences marquantes sur le plan émotionnel,
  • ils régulent les émotions. C’est une sorte de thérapie nocturne. C’est un mécanisme de gestion du stress.

Il y a des interprétations des rêves qui existent mais qui ne sont pas prouvées scientifiquement. Si ça vous intéresse, vous pouvez vous renseigner. Il y a plein de sites internet spécialisés. Encore faut-il s’en rappeler n’est-ce pas ? Donc si vous voulez faire cette expérience, je vous conseille d’avoir un carnet sur votre table de chevet, à portée, pour écrire dès votre réveil les rêves que vous avez fait.

Les troubles du sommeil

Il y a énormément de troubles du sommeil. En faire la liste ici serait trop rébarbatif et bien souvent ces troubles relèvent du médical. Le réseau de morphée dresse une liste des troubles qui peuvent survenir et les conseils associés. Je vous invite à aller le consulter si vous voulez creuser un peu plus la question. Je ne vais parler ici que des cauchemars et des terreurs nocturnes.

Les cauchemars

Tout le monde fait des cauchemars, à tout âge. Quand on dit que c’est l’âge des cauchemars vers 2/3 ans : oui et non, en réalité. 

Les cauchemars sont très désagréables car ils provoquent des émotions négatives intenses telles que la peur, la tristesse, le dégoût, un sentiment d’impuissance, de la culpabilité… Bref, c’est le genre d’émotions qu’on n’aime pas ressentir. 

Mais, on en fait surtout pendant l’enfance car les enfants y accordent plus d’importance. Les adultes s’en rappellent moins et arrivent mieux à gérer ces émotions négatives nées de nos cauchemars. 

Lorsque les cauchemars sont fréquents et intenses, ils sont dus à un sentiment d’insécurité, de la peur, du stress. Et si l’enfant fait trop de cauchemars, il peut avoir peur d’aller se coucher. 

Comment doit-on réagir face à un cauchemar ? 

Il faut déjà rassurer l’enfant, lui faire un câlin. Mais essayez de le laisser dans sa chambre s’il a sa chambre. Ce qu’on veut c’est que l’enfant apprenne seul à gérer ces émotions négatives nées de cauchemars car on ne veut pas avoir à se lever à chaque fois qu’il en fait un. Ou on ne veut pas qu’il se lève et qu’il nous rejoigne dans notre lit à chaque fois qu’il fait un cauchemar. 

Lui expliquer qu’est-ce qu’un cauchemar et pourquoi il en a fait un va l’aider à comprendre que ce qu’il a vu existe dans sa tête mais n’est pas réel en dehors. Ça va l’aider mais ça ne va pas enlever l’émotion forte négative, surtout si c’est de la peur. On l’a tous fait ce rêve où on voit nos enfants mourir, ou nos proches. Même si on sait que c’est un cauchemar, que ce n’est pas vrai, on n’est quand même pas bien et on va tourner un peu dans notre lit avant de réussir à se rendormir.

On peut lui demander quel était son cauchemar et essayer de changer avec lui un ou plusieurs éléments qui feront que le cauchemar fera moins peur. Il peut souffler sur le fantôme, caresser le chien, chanter avec le loup… Vous pouvez laisser libre cours à votre créativité qui, en pleine nuit, ne manquera pas de vous étonner. 

Il y a la technique de mettre le cauchemar dans un sac et de refermer le sac. 

Celle de lui faire faire un dessin le lendemain s’il se rappelle du cauchemar. Si l’enfant s’en rappelle dans la journée c’est qu’il a dû être particulièrement éprouvant, ou en tout cas marquant. 

On peut avoir une bombe anti-cauchemar (un brumisateur par exemple) qui fait fuir l’objet du cauchemar. 

Mettez une veilleuse dans la chambre de l’enfant si ce n’est pas déjà fait. 

Il y a le « super doudou anti-cauchemar ». C’est une peluche qui protège l’enfant des cauchemars. Chez nous, c’est Poufi, un nom au hasard inventé par mon conjoint en pleine nuit qui est resté. Ça peut être un autre objet qu’une peluche, ça peut être un gri-gri, une figurine, peu importe. Si cet objet est dans son lit, il faut expliquer à l’enfant qu’il ne fera pas de cauchemars. S’il en fait pendant la nuit, vous lui rappelez de le prendre dans ses bras. 

Eviter les livres, dessins, histoires ou quoi que ce soit montrant des choses ou des personnes qui font peur. Par exemple, sans m’en rendre compte, je pense que nous avons appris à notre fille à avoir peur du loup. Sans s’en rendre compte, nous lui avons lu plein d’histoires dans lesquelles le loup était méchant. Quand on s’en est rendu compte, nous n’étions pas très fier.e.s et on lui a lu des histoires avec un loup gentil. Ça a pris du temps pour qu’elle n’ait plus peur du loup…

Les terreurs nocturnes

Les terreurs nocturnes n’ont rien à voir avec le cauchemar. Je vous parle en théorie car mes enfants n’en ont pas eues, jusque-là en tout cas. 

Les terreurs nocturnes surviennent en début de nuit. Elles durent entre 1 à 20 minutes. Elles sont beaucoup moins fréquentes que les cauchemars. Elles sont plus proches du somnambulisme. 

Elles concernent le plus souvent des enfants de 3 à 6 ans et des adultes de 20 à 30 ans. Et elle touche 40% des enfants.

Il y a les symptômes physiques de la peur : le rythme cardiaque s’accélère, on transpire. Elle ressemble à une crise de panique. Mais pendant tout ce temps, l’enfant dort, même s’il a les yeux ouverts, du moins au début. 

Pour un observateur extérieur comme un parent, elle peut être terrifiante à observer. 

Pendant un cauchemar, il n’y a pas de manifestation physique de peur. Le cauchemar peut être relaté au réveil et il est plus ou moins difficile de se rendormir.

Quand une personne fait une terreur nocturne, si elle dort toujours, il ne faut surtout pas essayer de la réveiller. Il faut essayer de la rassurer, en lui parlant et en la touchant légèrement pour ne pas la réveiller. Elle n’en garde aucun souvenir mais peut garder une sensation d’effroi. Il vaut mieux éviter d’en parler pendant la journée pour ne pas raviver le souvenir très pénible de ces émotions glaçantes.

Pour les éviter, il convient de bannir le stress et le manque de sommeil. 

Elles disparaissent avec l’âge et sont complètement inoffensives. Mais évidemment, elles induisent un manque de sommeil pour les parents. 

Voilà, l’épisode est fini ce qui clôt ma série sur le sommeil. Ce sont des épisodes assez riches en informations. J’espère qu’ils vous auront permis d’y voir un peu plus clair et de vous déculpabiliser. Si vous voulez aller plus loin, je vous invite à consulter les sites internet que je mets dans les notes de ces deux épisodes. 

J’ai élaboré cet épisode grâce à ces sources : 

coach parental